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Ce weekend j’ai été invité aux portes ouvertes de l’ETRS. L'ETRS, pour "École des transmissions", est une école militaire à vocation technique installée près de Rennes depuis 1973. L'école assure la formation des officiers, des sous-officiers et du personnel civil destinés à servir dans le domaine des Systèmes d'information et de communications et de la Guerre électronique. Les stages organisés durent de quelques jours à un an.

Le premier grand rendez vous de la saison a eu lieu en Serbie la semaine dernière, voilà le récit de mon expérience...

Je suis donc parti pour les championnats d'Europe en faisant une escale à Augsburg où il était prévu de faire 2 jours de reconnaissance du bassin. Par faute d'eau (le bassin est alimenté par débit naturel) nous n'avons pas pu descendre le bassin et avons décidé de partir un jour plus tôt en Serbie.

Après14h de route nous sommes arrivés à Krajelvo où la première navigation n'était pas bien agréable. Passer de 24° à 7° n'a pas été sympa mais j'étais bien focalisé sur ce que j'avais à faire, à savoir reconnaitre la classique. Ça n'aura pas été un travail bien difficile car hors mis un passage 1minute après le départ (passage du sprint) et un passage à environ 12 minutes de course, le reste était constitué de petits passages se navigant à vue ou de grand plat sur eau profonde.

Championnat d'Europe Classique individuel

Le jour de la course est vite venu car nous sommes arrivés seulement 2 jours avant la classique individuel. Étant habitué à être fortement distancé sur les fins de course et à être le plus rapide sur la première moitié, ma stratégie a été de partir moins vite pour finir fort. Tactique que j'ai appliquée mais qui ne m'a apporté aucune sensation de plaisir sur la première partie, j'ai eu l'impression de vraiment être cool mais la vitesse et la technique appliquées sur la seconde partie étaient vraiment tres agréables et j'ai été cherché au fond de mes réserves. À l'arrivée c'est l'indétrônable Emil Milirham (triple champion du monde et triple champion d'Europe de la distance) qui remporte la course devant Normen Weber l'allemand. Je me classe 3ème et malgré une course que je pense à mon niveau je ne peux m'empêcher d'être déçu car les chronos réalisés à Cesson Sévigné me laissaient présager une réelle progression en classique et au vu des chronos ce n'est pas le cas. Le podium est le même qu'aux championnats du monde 2008 avec des temps équivalents...

Championnat d'Europe classique par équipe

Yann Claudepierre, leader de l'équipe C1, étant rentré en France pour cause de blessure a dû être remplacé par un pagayeur de choix en la personne de Marc brodiez, qui participait aux championnats d' Europe en C2. Nous réalisons avec Tony Debray une course relativement bien menée, nous avons dû nous incliner derrière l'équipe croate qui était vraiment au dessus. 

Le jour suivant était dédié aux reconnaissance du parcours du sprint et au repos. Le parcours de sprint se divisait en 3 parties. Une première totalement plate, une seconde avec de la petite eau vive et une dernière avec un passage contenant 4 grosses vagues puis des mouvements latéraux. Le tout pour 1minute 10sec de course et 2 manches à additionner pour décerner le titre continental. Le plus gros de mon attention était bien sûr porté sur la dernière partie car la course se gagnerait sur les 2 premières mais pouvait se perdre sur la dernière. J'ai choisi un franchissement des vagues par la gauche car il me semblait que le bateau était moins brusqué et que le passage à droite pouvait induire des manoeuvres moins rapides sur le sprint final.

Championnat d'europe sprint individuel

Le matin du sprint arrive et l'eau a encore monté. Mais je reste sur mon option gauche même si je vois que l'option droite semble plus ouverte et plus simple que la veille. Ma descente d'échauffement d'avant la course se passe plutôt bien. L'idée de tester  à droite me traverse l'esprit mais ayant travaillé la veille sur l'option gauche je décide de rester dans mon choix. L'heure est venue, je suis tendu, j'ai (je pense) jamais été aussi rapide et je ne cours que pour la gagne. Je fais un gros départ, avale les 20 premières secondes de plat et passe les petites vagues de la seconde partie sans faire perdre de vitesse à mon bateau. En m'approchant de la première vague du passage, je reste fidèle a ce que j'ai décidé: je franchis par la gauche et fais une manoeuvre pour accentuer cette option gauche. Hélas je tourne plus que prévu et à l'approche de la troisième vague j'ai comme une hésitation car je suis trop à gauche et trop orienté dans cette direction. Je choisis de temporiser en allégeant l'avant de mon bateau en espérant franchir cette vague mais mon action n'est pas la bonne et cette vague me pousse dans le contre courant. Je suis donc pointe vers le haut. (une "boussole": la plus grosse erreur en descente) J'entends la tribune toute proche faire un gros "Oooooh"... un grand moment de solitude pour moi. A 27 ans, c'est la première fois que je fais cette erreur en course. J'entends mes adversaires ( et pour certains amis) m'encourager pour finir ma manche, je ne lâche rien et finis au plus vite mais c'est fait, j'ai complètement raté ma course. Je finis à 11secs du meilleur temps et tout espoir de concrétisation de mon travail est évaporé. La suite n'est que anecdotique mais classé 19ème, je prends le départ de la seconde manche avec la consigne de passer à droite même si je ne l'ai pas travaillé et de trouver les ressources pour gagner la seconde manche. Je prends donc le départ avec l'envie de bien faire et de me dépasser malgré une grosse baisse de moral. Je fais un haut de course de bonne qualité malgré le vent de face qui me gêne et franchis le passage par la droite sans aucun souci. Je remporte cette manche... Toujours ça de fait comme m'auront dit certains sur le bord.

A l'arrivée c'est l'allemand Normen Weber qui s'impose devant mon ami croate Igor Gojic et le slovène Blaz Cof.

Championnat d'Europe Sprint par équipe

Nous décrochons une médaille d'argent avec des manches en dessous de ce que l'on aurait pu faire mais dans tout les cas l'équipe croate, vainqueur du jour, était plus rapide.

Cette semaine de course m'a bien fatigué tant physiquement que mentalement, peut être plus mentalement d'ailleurs. Je vais donc prendre un peu de repos et poser les choses à plat avant de reprendre la route vers les championnats du monde de sprint dans 15 jours.

Merci à tout ceux qui m'ont envoyé des messages d'encouragement ou de soutien, ça fait toujours plaisir de se sentir suivi.

La semaine dernière avait lieu la première coupe du monde de la saison. Après quelques jours de récupération à Cesson Sévigné on reprenait la route pour faire face à la confrontation étrangère. La participation était très faible en quantité sur cette course. Habituellement les coupes du monde sont en juin et certaines nations n'ont pas fait le déplacement. Pour ce qui est de ma catégorie même si le nombre n'était pas là la qualité était bien présente et c'est ce qui m'importe. 

La classique s'est plutôt bien déroulée avec une course où j'ai eu l'impression de réussir à rester souple sur mon appui pour réussir à finir sans être trop entamé musculairement. Je termine 3ème à 2 secs derrière l'allemand Weber et 13 secs derrière le Croate Milrham sur 22minutes de course. C'est plutot satisfaisant car les écarts avec le triple champion du monde de classique n'ont jamais été aussi faibles. La course des Europe de courant sur 15 minutes ça chamboulera peut être le classement. 

Le sprint fut pénible pour moi car apres avoir fait 90% de ma manche quasi parfaitement, je me suis volontairement placé trop à droite dans la dernière chute dans l'espoir de moins toucher mais la conséquence fut une étrave et un talon qui m'ont mis en travers et sorti du courant porteur pour le sprint final. Une seconde manche moins envoyée mais de bonne qualité me fait prendre la seconde place au cumul des manches. Les deux champions du monde en titre ont remporté les courses car c'est Yann Claudepierre qui remporte ce sprint avec une seconde d'avance sur mon temps. 

Le classement général de la coupe du monde est donc le suivant:

1 Yann Claudepierre     88pts

1 Emil Milrham            88pts 

3 Normen Weber         86pts

3 Guillaume Alzingre    86pts

Les prochaines courses qui compteront dans ce classement seront le championnat du monde sprint et les 2 courses de la finale de la coupe du monde qui prendra place en Slovénie à Bovec fin juin.

15 jours de préparation physique spécifique sur le plat à Cesson Sévigné sont à la suite du programme pour arriver bien affuté en Serbie mi mai pour les championnat d'Europe. Plus que 22jours...

Les courses de sélection se terminent et je suis bien content de rentrer. Pour se sélectionner il y avait donc 3 courses et les 2 meilleures étaient retenues au classement général.

Je connais bien et apprécie la classique de l'isere mais le jour de la course je n'ai pas réussi à faire une bonne descente. J'ai eu la sensation de prendre la course à l'envers, de ne pas prendre les bonnes options techniques sur la gestion appui cadence en fonction du relief. Je perds les quelques secondes d'avance que j'avais à mi course sur la partie eau vive. 0,53 secs d'avance à l'arrivée, c'est juste mais l'essentiel est là, j'entame ces sélections de la meilleure manière qui soit. J'ai toute la saison 2012 pour être réellement performant sur ce parcours, les championnats d'Europe n'auront rien à voir avec ça.

Sur le premier sprint il y a eu du bon et du moins bon. Je m'incline pour 0,74secs derrière Yann Claudepierre mais je suis plutôt satisfait de ma course. C'est très perfectible mais je me suis plutôt fait plaisir.

Au regard des premières courses, ma sélection était assurée. Le dernier sprint me motivait pour réussir à assembler les pièces du puzzle de la veille. Arrivé à l'échauffement, surprise: pas d'eau! En raison d'une grève nationale d'EDF,ils n'ont pas assuré le lâcher. Le parcours de course a donc été changé pour un parcours plus plat avec bien moins de débit évidemment. Ce fut donc une course sans enjeu et sans intérêt. La fatigue se mêlant au tout pour faire que je suis descendu en restant propre techniquement et en assurant le peu de passes.

Je fini donc deuxième du classement général des sélections derrière Yann Claudepierre et devant Tony Debray qui signe là son entrée en équipe senior. Avec ce nouveau coéquipier, je suis plutôt confiant sur notre capacité à conserver le titre de champion du monde par équipe que nous avons déjà gagné deux fois avec Yann et Marc Brodiez (2008/2010).

Le repos est au programme jusqu'à mardi prochain, jour auquel nous reprendrons la route pour aller à Sort (Espagne) pour participer à la première coupe du monde. Ce sera l'occasion de retrouver les croates pour une nouvelle confrontations avec le triple champion du monde de classique Emil Milhram. Mais l'objectif principal sera pour moi de progresser en eaux vives à vitesse classique.

Voilà les choses sérieuses qui commencent! Demain, je pars à Aime (73) pour disputer les sélections nationales. Trois jours de courses à l'issue desquelles les 3 meilleurs bateaux seront sélectionnés pour les championnats d'Europe et les championnats du Monde de sprint.

Les compétitions commenceront le mardi 5 avec la classique: Environ 15 minutes de descente avec une première partie plutôt facile techniquement et une seconde partie avec des passages d'eaux vives qui s'enchainent. Les championnats de France 2010 se sont courus sur le même parcours et j'ai chuté à 300m de ligne... Je m'appliquerai à être bien vigilant et concentré jusqu'à la ligne d'arrivée cette fois. 

Les 2 jours suivants ce sera la place au sprint. C'est un superbe parcours de sprint, que de l'eau vive! Départ au dessus "des moutons" et arrivée dans la "salle à manger" pour les connaisseurs.

Ces 2 parcours de courses sont ceux des championnats du monde 2012. Ces courses nous placent donc dans une optique de préparation même si les mondiaux se courront à un niveau d'eau plus élevé.

Pour ces courses, mon principal adversaire sera le champion du monde en titre de sprint, Yann Claudepierre. Le double champion de France sur ces mêmes parcours sera celui vers qui tous les regards seront tournés. Ce sera donc une occasion de nous confronter tout en sachant que lui comme moi ne sommes pas affutés au maximum et que la saison internationale ne fait que commencer.

Je suis très content de partir faire ces courses. Nous avons constitué un groupe de 6 athlètes, principalement du pôle France de Cesson Sévigné, qui sera coaché par Stéphane Santamaria secondé par Gaêl Leport (PontRéan). Toutes les conditions semblent réunies pour faire une bonne semaine de piges. 

Pour ce qui est des résultats, il faudra prendre les courses les unes après les autres en voulant performer sur toutes les épreuves: sans calcul. Les piges ont été un passage difficile pour moi l'année passée et j'ai bon espoir que ce ne sera pas de même cette année...

Les résultats devrait être visibles ici ou ici.

Je rentre tout juste d'un stage de 6 jours à Pau. L'objectif était de reprendre la navigation en eaux vives et de perfectionner ma technique. Dans cet objectif, j'ai été coaché toute la semaine par Stephane Santamaria qui a bien voulu me donner de son temps. Sa longue expérience du C1 et son envie de partager m'ont aidé à aller chercher mes limites.

J'ai donc navigué sur différents bassins. Le sprint étant au centre des attentions, j'ai fais 2 séances sur le nouveau bassin de Pau qui est plutôt sympa et 2 séances sur le bassin du pont d'Espagne. Les conditions étaient avec nous car de bonnes crues ont eu court dans les pyréennés cette semaine. Les 2 séances au pont d'Espagne se sont donc déroulé sur des bassins "différents" grâce à une grosse montée des eaux. J'ai aussi fais une descente de navarenx- Sauveterre, 20km en 1H05! Autant dire que ça poussait bien!

J'ai vraiment passé une très bonne semaine et j'ai trouvé ce que j'étais parti chercher à Pau. Toute l'organisation s'est déroulé sans accroc.

Merci à Angélique Santamaria et Patrice Estanguet de m'avoir sympathiquement hébergé pendant ce séjour, merci aussi à Franck Peyrical de m'avoir permis de naviguer sur le nouveau bassin dans des supers conditions et bien sur un Grand Merci à Stephane sans qui rien aurait pu se faire.

A suivre maintenant une douzaine de jours de recalage sur le plat avant de retrouver l'eau vive sur l'Isère pour disputer les sélections nationales.

Le sprint aux Roches du Diable d'hier était la fin d'un stage de 12 jours qui acommencé à Temple sur Lot. La première partie était clairement axée sur l'entrainement avec beaucoup d'heures passées sur l'eau. Les conditions d'entrainement à Temple sont bien moins bonnes que ce que j'aurais imaginé d'une base internationale mais le travail a été de qualité et l'essentiel est là...

La seconde partie en Bretagne était axée sur l'eau vive et la compétition. Pour ce qui est de l'eau vive le niveau était un peu juste mais pour ce qui est de la compétition on a été servi ! Avec un marathon, une classique et enfin un sprint, toutes les distances de la descente étaient au programme. Après ces courses un classement au point est fait pour désigner le gagnant de la BWW. En plus des jeunes français qui sont en forte progression la concurrence venait de Croatie avec la présence du triple champion du monde de Classique et vice champion du monde Sprint Emil Milihram. Quasiment invaincu sur classique depuis 2006, c'est vraiment un pagayeur rapide et expérimenté. Tomislav Lepan (vice champion du monde de classique) et Igor Gojic renforçaient une concurrence étrangère peu nombreuse mais de qualité

Sur un marathon le départ se donne groupé, ce qui donne l'occasion d'avoir des tactiques de course différentes. "prendre la vagues" des autres concurrents permet de s'économiser tout en ayant un vitesse de déplacement importante.Le marathon de la BWW se courait sur l'Ellé, mesurait 24km et passait par les roches du diable. J'ai tenu environ 1H10 au contact de Milihram mais ,d'après les retours que j'ai pu avoir, mes placements dans les vagues des autres concurrents étaient mauvais et m'ont fait perdre de l'énergie. Toujours est il que la dernière demi heure fut bien plus lente et que j'ai pu juger de la bonne forme du vainqueur du jour qui rallie l'arrivée en 1H47 (et moi 2 minutes derrière).

Le lendemain c'est une course classique sur le Sscorff qui nous attendait avec un niveau plutôt bas qui assurait un temps de course au-delà des 20 minutes. J'ai réalisé une course à mon niveau actuel  qui a permis de sortir pas mal de pistes de travail pour la suite. A l'arrivée Milihram gagne en 20'44" avec 16" d'avance sur moi. Louis Lapointe de Gérarmer a complété le podium en signant un temps 20" supérieur au mien ce qui est très prometeur pour un pagayeur de 19ans.  J'ai donc été second sur les 2 épreuves longues mais je suis tout de même satisfait de mon niveau qui laisse la porte ouverte à de bonnes choses pour la suite.

Après une journée de repos dédié aux reconnaissances, l'épreuve finale aux roches du diable avait lieu le dimanche. Je n'arrivais pas à faire de très bons passages le samedi mais je savais que tout le mondeferait des erreurs sur ce sprint compliqué avec un petit niveau d'eau. Mais c'est avec une bonne manche que j'attaque la journée, ma meilleure trace depuis mon arrivée en Bretagne. Je remporte donc la première manche avec 1"35 d'avance sur mon partenaire d'entraînement Tony Debray et plus de 4" sur le troisième. Ma seconde manche fut moins bonne car j'ai délibérément décidé de me faire plus décaler par un courant mais je n'avais pas bien estimé la proximité des rochers... une manche qui aura donc été bien plus lente mais qui m'assure tout de même la victoire devant Tony qui montre sa bonne forme du moment. Emil Milirham n'a pas vraiment joué le sprint estimant qu'il ne lui correspondait pas et n'a pas couru la deuxième manche à cause d'une douleur à l'épaule.

Je suis donc passé en tête du classement général remportant donc cette BWW 2011 devant Louis Lapointe et Tomislav Lepan (Croatie). Merci à mes amis qui ont fait le déplacement pour me supporter!

Cette semaine qui commence sera dédiée au repos et au travail à Kaki Crazy avant de repartir dimanche prochain pour un stage à Pau. Je pars une petite semaine en compagnie de Stephane Santamaria pour naviguer sur différents bassins de la région.

C'est vraiment une super semaine qui se finit pour moi. Une semaine de ski avec du grand beau temps et des températures négatives qui ont fait que la neige glissait comme jamais. C'est en partie grâce à ces superbes conditions que j'ai dépassé de justesse mon objectif en parcourant 305km en 5 journées et demie de ski de fond.

Pour couronner le tout, l'équipe de france de ski de fond était présente sur la station.C'était plutôt sympa de voir ces athlètes s'entraîner. La maitrise dont ils font preuve est impressionnante. Un sprint en nocturne était organisé. J'aurais aimé y participer mais l'épreuve était sous forme de relais. Plutôt que de passer de l'énergie à chercher un co-équipier j'ai préféré aller skier... Mais j'ai été voir cette course et j'ai bien apprécié le spectacle.

C'est le moment de la reprise bateau. J'ai fait un petit tour avant de partir au ski et je pense que ça devrait vite revenir. Le prochain stage sera à temple sur lot fin février, ensuite tout s'enchaînera très vite entre les stages, les courses internationales, les sélections nationales et enfin les objectifs terminaux que sont les championnats d'Europe et du Monde.

Voilà le deuxième mois de coupure bateau qui se termine. Le volume aura été à peu près le même que le premier mois même si j'ai eu des petits soucis comme une grosse bronchite qui m'a handicapé cette semaine.

Lundi dernier j'ai été invité à l'Elysée pour les voeux du président, en compagnie de mon entraineur et de camarades de l'équipe de France, nous avons assisté à un discours de Mr Sarkozy. En plus d'un moment très sympa c'est un véritable honneur d'avoir été convié à ces voeux.

Je prend le train ce soir direction les saisies pour ma seconde semaine de ski de fond. Je suis content de retourner skier. C'est toujours un plaisir de pratiquer des activités variées. A me retour il sera temps de remonter en canoë. Je n'ai pas navigué depuis le 26 novembre, c'est surement la première fois que je m'arrête autant sans être blessé!